vendredi 12 juin 2009

Partenariat Vélos Bleus / SNCF

Train + vélos, lancement à Saint Malo le vendredi 12 juin prochain ...

"Train + vélos" est un partenariat entre la SNCF et les loueurs de vélos. Ce partenariat a pour objet de marquer l'attachement de la SNCF et des loueurs de vélos désignés à la combinaison de 2 modes de transport peu polluants : le train et le vélo.

Une charte de qualité a été élaborée par la Mission Vélo de la SNCF en collaboration avec les services concernés du Ministère du Tourisme et d'Associations de cyclistes.

Dans le cadre de ce partenariat, les Vélos Bleus de Saint Malo proposent la location de vélos à prix réduit pour les voyageurs SNCF, soit une réduction de 10% sur la location de vélo à Saint Malo.

Deux possibilités de réservations :

- à la banque accueil "les Vélos Bleus" située en gare de Saint Malo : Vendredi, samedi, dimanche et lundi de 10h00 à 13h00, du 12 juin au 31 août 2009.
- chez le loueur, "les Vélos bleus", 19 rue Alphonse Thébault à Saint Malo - Tél. : 02 99 40 31 63 - www.velos-bleus.fr. Contact : contact@velos-bleus.fr. Ouverture du lundi au vendredi de9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00. 7j/7 pendant les vacances et jours fériés.

Cliquez-ici pour télécharger le dépliant. (pdf, 1 562 ko )

Cliquez-ici pour obtenir des informations complémentaires sur le site des "Vélos Bleus".

Bonnes balades avec le TER Bretagne et les Vélos bleus.

jeudi 11 juin 2009

Prise en main

Jeudi soir - La Haute Flourie, 21h20

Une longue semaine s'achève. Des enfants plein la maison pendant plusieurs jours, et d'autres personnes de passage pour une ou deux nuits. Du monde...
Ou je ne prends plus le temps de discuter avec les uns ou les autres le matin, trop occuper par les confitures, les petits déjeuners qui se succèdent et le ménage. Des matinées entières passées entre la cuisine, la salle à manger et le bureau pour répondre à quelques demandes de disponibilité. Une cuisine qui est en train de devenir un espace important. C'est la seule pièce que nous n'avons pas aménagée. Elle est restée telle quelle, mis à part cette table et ce miroir qui la surplombait, que j'ai enlevés. Elle est maintenant plus encombrée que sur la photo; une photo prise l'année dernière, la seule pratiquement, que je possède de cette pièce. Je crois que le temps est venu de songer de lui donner un aspect plus drôle.




Nous avons reçu pendant quelques jours, Faustin et sa femme, Virginie, qui animent une compagnie de danse. Ils vivent à Kisangani, sur le fleuve Congo. La visite de leur site web définit assez bien l'image d'un artiste engagé, et actif sous plusieurs latitudes. Puisse-je avoir l'occasion de discuter un peu plus avec eux de ce regard qu'ils portent sur les relations compliquées qu'entretiennent l'Afrique et d'autres continents, à commencer par l'Europe.
http://www.kabako.org/

Il aura fallut aussi plusieurs jours pourqu'enfin, l'occasion nous soit donnée d'échanger plus que des banalités, avec Monsieur et Madame F. Venu d'Allemagne en train, et rétifs à l'idée de prendre une voiture, cette petite famille francophile s'est installée pour la semaine, accompagnée de leur petit bouledogue français. Sous la pluie ! Car nous avons quand même subi un déluge pendant trois jours, si l'on ne compte pas l'éclaircie de mardi.
Puis, avec le soleil qui a inondé notre réveil, nous avons pris le temps, et j'ai découvert une femme au goût très éduqué, en matière de jardinage. Tant et si bien qu'à leur retour, ce soir, nous sommes allés plus loin dans notre appréciation commune et je l'ai invité à en faire le tour demain matin. Cela nous permettra de discuter plus concrètement de nos visions respectives.

Et l'atelier de Séverine qui n'avance pas ! Chaque début d'après midi, je me retrouve désarmé devant cette journée déjà bien entamée, et un peu découragé de me mettre en chantier, sans trop savoir par quel bout continuer. J'ai donc pris la décision, après avoir discuter avec des hommes de l'art, d'enfiler ma combinaison de sablage et de procéder au nettoyage drastique de la masure. Les murs seront nettoyés de toute leur crasse pendant que les solives et les lattes du plancher de l'étage seront décapées de la vieille chaux qui les recouvre encore, et de l'aubier qui a été mangé par la vrillette. Après cela, j'espère y voir plus clair. Et je pourrais commencer à aménager le bloc sanitaire que je souhaite à cet endroit : une sorte de vestiaire, qui servira aussi bien aux retours de plage qu'aux besoins des campeurs (?) ...

mercredi 3 juin 2009

Un soir dans le jardin

21h41

Les oiseaux n'ont pas fini de chanter dans le jardin.
Chaque soir, maintenant depuis quelque temps, je fais le tour du jardin et m'installe à un endroit ou à un autre de celui-ci.
C'est nouveau pour moi, cette sensation d'espace à domicile. Profiter du calme autour d'une des tables posées sur la terrase, derrière la maison. Jeter un coup d'œil, au détour d'un article sur la culture hip-hop au Nigéria, sur la progression de la floraison des rosiers ; ou, après avoir survolé le dossier consacré à l'anniversaire du 4 juin 1989, je me dis qu'il faudra bien que j'aille emprunter cette masse à Benoît pour venir à bout des buches d'au moins 1 mètre de circonférence qu'il me reste à fendre; puis, alors que j'avale la dernière gorgée de mon café désormais refroidi (mais ne sont-ce pas là ces gorgées acres qui font aussi la saveur du café), je me lève pour aller faire quelques pas sur la pelouse et voir l'avancement des fruits, notamment. Les pommes, les poires et les pèches sont en forme maintenant et ont commencé leur développement de fruits. L'un de nos cerisiers lâche des dizaines de cerises chaque jour. Peu importe que ses branches soient fragiles, il suffit de se baisser pour rammasser les plus mures, et, finalement, les meilleures.
Ce soir, c'est vers le haut du jardin, et vers le massif qui en constitue le premier plan avant de laisser place aux pommiers, aux framboisiers et aux plans de tomate, que mes pas m'ont guidé.
C'est là que j'avais fini mon arrosage, ce matin, juste au moment ou ma chère mère arrivait avec, dans un sac, quelques nouveaux plans de tomates, justement. Je déplorai à nouveau que la bande de terre que j'avais déjà retourné pour laisser la place à de petites cultures, ne soit déjà recouverte d'un tapis vert, composé d'herbes en tout genre. Nous entreprîmes alors de nettoyer cela. Sa venue m'en fournissait l'occasion, satisfaisant mon envie de rester là, plutôt que d'aller m'enfermer dans la Saint Barbe à taper les poutres pour en faire tomber la poussière et la sciure. Sombre perspective par une si belle journée, s'il en fut !
J'avais déjà remarqué ces plants de grandes feuilles vertes qui s'épanouissaient auprès de l'un de mes vieux rosiers, au bord sud du massif, en me demandant s'il convenait de leur laisser toute cette place. Cependant, la méconnaissance générale dans laquelle je me trouve face au monde végétal, d'une façon générale, a été à la naissance d'un principe d'action que je tiens pour acquis d'ici la fin de l'année : attendons de voir ce que ça donne... pour entreprendre des travaux par trop "définitifs". Et, en l'occurence, ma chère mère me fit remarquer que ces acanthes avaient belle allure.
<< - Bon ... , pensais-je tout bas. Mais je ne voyais pas encore trace de fleurs et je ne pouvais rien me figurer sauf que cette plante sert de marque commerciale à l'un des gros groupes immobilier de la région. Quelle ne fut pas ma surprise, ce soir, de découvrir les premières éclosions de fleurs... Comme je ne me lasse pas d'être pris en défaut par certain rosier qui me laisse apercevoir de nouvelles roses chaque jour... Comment vais-je m'y prendre pour que mes hôtes de passage savourent aussi cet espace ? Le petit déjeuner servi ce we sur les tables du jardin a déjà été une révélation en soi : les enfants sont partis rapidement en exploration, et la balançoire elle-même a séduit une femme qui se trouvait là. Il faut sans doute que je finisse par trouver ce banc qui, situé dans ce hâvre de la maison, fournira sans doute un lieu plus aisé de destination, pour quelques instants de repos et de détente; comme je les apprécie déjà moi-même, mais allongé les pieds nus au contact de l'herbe...