lundi 30 mars 2009

On continue,


La journée se termine au coin du feu. Les journées ensoleillées sont immanquablement suivies par des soirées encore piquantes. Un temps très agréable; qui donne envie de passer la journée dehors, et qui permet d'apprécier les derniers feux de la saison.

Après une matinée consacrée à l'ajustement de menus détails, nous avons pu accueillir les représentants des Gites de France pour une visite détaillée. A l'issue, nous pouvons être contents. Nous obtenons, je crois, un vrai satisfecit qui pourrait même nous permettre d'afficher les 4 épis, si nous le souhaitions. Ce que nous ne sommes pas surs de vouloir.

demain, on essaie les premières photos de la chambre 2, dans un style différent...


Une autre lumière dans la chambre ...


La salon de jour





Coté jardin
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dimanche 29 mars 2009

Quelques tophs Salon et Voute



C'est pas grand chose, un visuel, et pourtant, on sentait fort la fatigue, ce midi, quand, heureux, nous ouvrions notre premier déjeuner familial sous la voute.
Enfin !
Un vrai bonheur !
Nos premières réservations pour Pâques
Des photos et autres informations à mettre en ligne sur www.haute-flourie.com pour tous les autres appels, qui arrivent maintenant.
Il faut bien que tout un chacun puisse voir, puisse sentir l'ambiance et s'informer sur les services disponibles...
Il va falloir compartimenter le temps pour augmenter la part bureau, logiciel et internet.
Ca ne me déplait pas, du reste.
Mais il faut d'abord que je me construise notre "bureau" (PC, dessins, poisson noir, son), dans un coin du salon. Un peu de menuiserie sympa.
PLus d'énergie pour narrer dans le détails toutes ces menues choses qui, on l'espère, permettent d'arriver à un espace "fini".

D'autres visuels à suivre very soon

Le salon un soir



La Voute, encore dénudée. On ose à peine la toucher. Déjà, ce midi, avec dix personnes attablées, on lui collait déjà plus à la peau...



Détail de la desserte qui servira notamment aux petits déjeuners


C'est pas grand chose, un visuel, et pourtant, on

Quelques tophs... la chambre 1

La première chambre tout d'abord, dominée par une déclinaison de verts. Il faut y rentrer pour sentir une atmosphère zen.









Le fauteuil est mortel !

Voilà.

vendredi 27 mars 2009

Liste, liste...


Les finitions
Vendredi 23h25

Une petite retouche aux calques de la carte de visite
Vite ! vite !
Que l'on puisse en imprimer quelques centaines d'exemplaires en début de semaine.
Une dizaine de tableaux en préparations à l'atelier : paysages maritimes à la sauce Sév pour les prochaines expos...

Dont celle de la Flourie
Avec la conception définitive des chambres, on en arrive à choisir les tableaux et autres objets qui vont habiller ces lieux.
On s'enthousiasme par les murs dont on dispose; par la variété de couleurs qui peuvent servir différents types de créations...
C'est évident : le premier événement qui se passera ici tiendra dans une exposition
La maison en sera le théatre; c'est ça qui est drôle
J'ai trop envie de partager ça avec tous ceux qui, déjà, ont passé la porte des Vélos Bleus; et avec tous les autres...
Car il est aussi évident que cet endroit recèle sa personnalité, très différente. Opposée, à bien des égards, au hangar atelier industriel.


J'ai hâte aussi de faire de la place pour accueillir des artistes avec lesquels la trame a commencer à se nouer.

On recule encore le moment de prendre les photos, car désormais, on veut que celles-ci aient un air de définitif; un air de composition revendicative : voilà l'esprit ! on voudrait que le message passe à travers les visuels. Il faut avoir cette ambition, de toute façon.


D'ici la fin du week-end.

vendredi 20 mars 2009

Ou l'on pense à la fin du chantier...

La Haute Flourie

Jeudi soir.


Dans un chantier, on voit qu'on touche le bout lorsque les vêtements commencent à se tâcher de différentes couleurs. Chaque mur, chaque sol, chaque plafond, laisse son empreinte sur les pantalons ou la vareuse. On recommence à penser aux aménagements, désormais en vue de leur fabrication et de leurs installations. On se redécouvre alors l'âme d'un décorateur ou d'un menuisier. Mon travail manque souvent de beauté dans la finition, il faut l'avouer, mais je ne saurais cacher le réel plaisir que je prends au travail du bois, même à mon niveau.

J'attends souvent la fin d'un chantier pour me faire le cadeau d'un outil qui m'a semblé utile, et que j'ai du emprunter pour effectuer certains travaux; il y eut un niveau de maçon, un perforateur, une scie sauteuse, une visseuse bien sur et une scie circulaire, aussi. Cette année, je compte ne pas attendre d'en avoir besoin pour disposer à temps d'une défonceuse. Un outil indispensable pour les menus travaux de menuiserie, comme la réparation ou la transformation d'une porte, les finitions pour des plinthes, notamment.

Depuis lundi, nous avons aussi un couvreur avec nous. La toiture de la tour était en ruine, et il importait de la reprendre à neuf. Bien nous en a pris. En désossant l'ensemble, Philippe a découvert une charpente en piteux état, en particulier au niveau de la sablière (le bas de la charpente, qui surplombe le mur de façade, sous la gouttière). Nous repartons donc avec une toute nouvelle toiture. Afin de nous faire plaisir, Philippe a même pris l'initiative de parer le fronton de la lucarne d'une fleur de lys en bois, qu'il a découpée à cet effet. Ce fut la surprise de la journée. Nous sommes restés "un peu" sur notre réserve du fait d'un sentiment mélangé, comme on le comprendra aisément. Nous sommes réellement touchés du fait que des personnes s'approprient la maison en nous adressant certains témoignages. Et celui-ci en est un, indubitablement. Seulement voilà, ce symbole nous renvoie à une identité dans laquelle nous ne nous retrouvons pas.

Bref, cette semaine porte ses fruits. J'appréhendais que nous ayons des difficultés à revenir dans le chantier après notre emménagement, mais le rythme a repris le dessus, et finalement, nous avons l'impression que nos délais seront respectés : à savoir, les parties communes et deux chambres en fonctionnement complet pour le premier week-end d'avril. Avis aux amateurs, car l'on peut considérer que cette date marquera l'ouverture officielle de la maison.

Les réservations sont ouvertes.

Séverine portera déjà la bonne nouvelle au salon Remp'arts et Chevalets, organisé par l'Atelier de Guillemette. Cette fin du mois de mars est l'occasion pour elle de revenir à son atelier pour se préparer à cette rencontre. Ce ne sont pas moins de 90 artistes qui partagent l'Espace Duguay Trouin (le bien nommé, venant de la Haute Flourie) le dernier week-end de mars. Dans la foulée, la maison ouvre ses portes et Séverine ira poser ces toiles au Fort National, le temps du long pont de Pâques.


Autant dire que les semaines qui viennent vont encore nous apporter du mouvement et, nous l'espérons, des sensations...


Depuis deux jours, nous vivons sans connexion ! Ecoutant peu la radio, nous nous retrouvons éloignés du monde et de son agitation. Les dernières nouvelles qui nous sont parvenues concernent la mort de Bashung, la prochaine demi finale du stade Rennais et quelques échos de la grande manifestation de ce jour (apparemment, des cours en moins à l'école, des bus espacés, …). C'est peu, il faut en convenir.

D'ici la fin du week-end, petite revue en photos de la maison...

Vite vite, le site web : les clients réclament des visuels avant de réserver...

lundi 16 mars 2009

Clichés




Ils s'appellent Pinpin et Domino. Contrairement à ce que j'imaginais de prime abord, ce sont les chats qui sont les plus méfiants et presque craintifs. Le lapin, au contraire, a pris possession du jardin, sans penser à s'en échapper, pour le moment.





Après bien des pérégrinations, l'ange va enfin trouver sa place. Cette maison va l'accueillir comme s'il avait toujours été là, j'en suis sur !





Cette semaine, nous allons commencer l'emménagement de cette pièce. Les murs, comme autant de supports, ont été apprêtés et n'attendent plus que la dernière couche du badigeon de chaux. Avec le salon, la voute constituera la pièce maîtresse de cette semaine.





Pour autant, nous ne délaissons pas l'extérieur. Jean-Charles a fini le scellement des gardes corps. Nous avons maintenant une idée plus précise du rendu de la façade ouest.



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Ambiance...


Le salon prend tournure. Le petit feu agrémente décidément la soirée, une fois couché le soleil printanier. On passe du tee-shirt au col roulé...



Et qu'on ne s'y trompe pas, nous sommes bien en Bretagne, à Saint Malo, à la mi mars !
QUand on voit Théodore s'élancer dans l'eau, on a pas vraiment l'impression qu'il y aille contraint et forcé, n'est ce pas ?

Tout ça dans le cadre idyllique de la plage de la Passagère, à Quelmer. De là, alors que me prélassais, je pouvais observer l'Intrepide au mouillage, en face, dans l'anse de la Gauthier, au Minihic sur Rance. C'était parfait...






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dimanche 15 mars 2009

Fin d'une semaine trash !

La maison, 22h17 - dimanche soir
Quelques buches finissent de bruler dans la cheminée, qui recouvre ainsi sa pleine vocation : offrir une chaleur propre au calme et à la paix.
C'est exactement ce dont j'avais besoin ce soir, avant de démarrer une nouvelle course. Nous campons, et cela risque de durer un peu. Néanmoins, le plus gros est déballé ou rangé à sa place. Nous finissons sur les genoux cette semaine du déménagement. A nouveau je remercie ceux qui nous ont spontanément aidé. J'ai encore du mal à réaliser que nous ayons pu tout transporter sans plus de préparation. De plus, nous avons arrêté de fumer pour notre première nuit à la maison.
C'est vraiment grosse fatigue ce soir.
Cependant, nous avons quand même profité de l'arrivée du printemps. Ces deux journées ont été merveilleuses. Hier au jardin et ce midi, sur la plage de la Passagère pour un pique nique dument mérité. Cette première sortie à vélo nous a montré combien désormais, nous étions plus proches de la Rance que du sillon. Et encore, nous ne nous sommes pas rendus au Troctin, situé à moins de 500 mètres.
Théodore nous a épaté en se jetant à l'eau aussitôt arrivé. J'avoue pour ma part y avoir renoncé, alors que c'eût été le meilleur hommage à rendre au Printemps, qui s'annonce de si belle façon. Chaque année, ou presque, je m'émerveille de ces deux ou trois journées qui marquent le passage de l'hiver à la saison de l'éclosion... Attention aux giboulées désormais, qui apportent l'eau nécessaire à la montée de la sève.
Le mimosa est en pleine floraison, il embaume le jardin. Les rosiers que nous avons taillés il n'y pas si longtemps bourgeonnent déjà. En deux semaines, le saule lui même, s'est paré d'une myriade de petites feuilles vertes. Le matin, lorsque je me lève, outre les oiseaux qui égaient les alentours, je guette les couleurs qui vont bientôt embellir le jardin.

Pas encore de photos; les câbles sont encore en cartons.

Retour au chantier cette semaine, avec les finitions de la voute (badigeon de chaux), avec les dernières peintures du salon et sa mise en place, avec les finitions peintures de la première chambre et la peinture complète de la deuxième, etc...

A suivre...

jeudi 12 mars 2009

Larguez les amarres !!!

La Haute FLourie, jeudi soir

Nous aurions pu lancer cet appel hier, lorsque nous accostâmes avec armes, bagages, et lits, surtout, à la Flourie.

Un déménagement harassant (environ 100 m3), réalisé dans une certaine improvisation.
Une fois les parquets et planchers poncés, il fallut dépoussiérer toutes les pièces, y compris les murs !! Puis, nous pûmes enfin passer la soirée à appliquer les deux couches de protection. Sauf pour notre chambre dont nous avons décidé de peindre le parquet en gris perle.
Alors il devint plausible de nous envisager ici pour la première nuit. Au réveil, nous entreprîmes, avec Marckau, une énième tournée à la déchetterie. Le camion était à nouveau rempli, et j'emportai aussi le fameux linteau en béton (que nous déplaçâmes à quatre), que j'avais fait tombé dans la voute.
Au retour, il me semblait logique de s'arrêter à la maison pour la vider un peu plus et avoir ainsi, une vision plus claire du volume restant à déplacer après midi. Pendant le déjeuner, je pris vite la décision d'aller voir Monsieur Avis, mon ancien voisin et loueur préféré, pour lui prendre un 21 m3. Je n'avais pas d'autre alternative à ce moment là pour ramener la vitrine de Séverine, qui est très haute et très large ! En fait de quoi, Nous eûmes besoin de deux allers et retours supplémentaires pour finir de débarrasser la maison.

Hier soir, nous étions si fatigués que nous ne pûmes fêter dignement cette première nuit. Le grand réconfort, pour moi, vint des enfants. Alors qu'ils manifestent facilement des sentiments contradictoires sur leur vie à la Flourie, nous pouvions être réconfortés de les voir aussi contents de se retrouver à dormir sur les vieux planchers rafistolés. Il est vrai que, d'emblée, ils ressentent la présence du passé, le cocon façonné par les générations qui se sont succédées dans cet endroit. Ca compte !

Nous n'aurons pas eu le temps, cependant, de savourer la réalisation de cet objectif. De menus évènements nous ramnènent à la priorité de notre action : être prêts pour l'ouverture officielle le 7 avril. Autant l'avouer, je préférerais, pour quelques nuits, avoir la complicité bienveillante de certains cobayes, qui nous permetraient d'ajuster le tir, si besoin est ?
Car nous recevons déjà des appels pour des weeks-ends assez proches, et à ce compte là, je réalise qu'il est impératif d'avoir par devers soi, une grille complète d'informations. Celle-ci est malheureusement rudimentaire aujourd'hui, n'ayant de photos de chambres, ni même de la maison telle qu'elle va se présenter dans les jours qui viennent, dans ses parties communes. Et je dois déjà remercier Anne et Sophie, pour leur bienveillance et leur confiance...

Des chantiers de différente nature vont désormais coexister, et j'en suis ravi. L'un de ceux-ci consiste précisément à profiter de cette maison.

Enfin, la sensation du voyage est renforcée par autre chose : je profite ce soir d'une connexion sans fil qui m'a été prêtée par Maurice-Pierre. Mon cher beau-père, en me proposant ce service, se rendait sans doute compte qu'il allait me sauver d'un péril terrible : être déconnecté !
Ce que je ne savais pas, c'est que j'allais me retrouver à surfer sur un 56k bousté, me ramenant ainsi à mes connexions de la fin des 90's, ou bien à Bali, ou encore en Inde... Mais non, je suis à Saint Malo, et je ne rêve pas, je vis maintenant dans cette maison singulière la Haute FLourie


Pierre-Yves est content


s

lundi 9 mars 2009

Humeur

Jamais je ne recommencerai un ponçage de parquet, surtout quand il est bancal.
Et il nous reste encore au moins une journée
Marre !
C'est tout à fait le genre d'occupation qui fait déborder le vase de votre patience
Il est vraiment temps que je passe ma première nuit à la Flourie
Ce sera avant tout le signe que les travaux sales seront derrière nous...

dimanche 8 mars 2009

Déménagement improvisé

Hier, alors que nous avions du reporter notre emménagement et que nous avions appris ne pas pouvoir compter sur les déménageurs qui devaient venir nous donner la main, Emmanuelle et Laurent nous ont proposé de s'en occuper aujourd'hui. Ni une, ni deux ! le rappel était battu et nous avions hier soir une petite équipe prête à en découdre. Et, au terme de cette journée, on goûte d'avoir passé un très bon moment d'amitié et de gaieté. La journée s'y est finalement prêtée, alors que la pluie tombait druement aux aurores et que Séverine songeait même à tout annuler.

J'espère n'oublier personne mais si tel est le cas, je voudrais que l'on n'en prenne pas ombrage. J'avais la tête préoccupée de tous ces cartons !
Les voici donc...
Emmanuelle, Laurent, Louis et Antoine
Erwan et Edwin, et le break
Claire, Jean-Louis, Paul, Jean et Alice, et le monospace
Pascal et son camion du Surfschool
Gilles et sa fourgonnette de chez Hulbert Electricité
Matthieu et son break
Sophie (son détecteur de métaux à la recherche de trésors), Arthur, Geoffroy et Augustin
Frédéric et son monospace
Maud et Maurice-Pierre qui ont notamment et très gentiment gardé Edgar, Théodore et Hortense
La bonne terrine de Marie
Erwan et Florence

... et nous aurons à peu près fait le tour de tous ceux qui nous ont spontanément apporté leur aide et leur soutien. Merci à tous ! et une mention très spéciale pour les garçons qui n'ont pas renâclé à porter des cartons;

Les enfants sont rentrés boueux de s'être roulés dans l'herbe mouillée. Leurs éclats de voix, leurs mouvements et leurs rires ont animé cette journée, relativement ensoleillée. L'apéritif et le déjeuner ont été pris dehors, au soleil. Laurent, très volontaire, l'a même écourté pour ratisser le gravier, qui en avait bien besoin après le désastre occasionné par la tranchée.
Il a été bientôt rejoint par Emmanuelle, attentive aussi aux bruissements de la marmaille virevoltant alentours.

Un deuxième chargement a été entrepris sur ces entrefaits, et Laurent laissait le râteau à Sophie, qui avait fini sa première visite au détecteur. Deux bouts de métal, dont pourrait être avoir été un outil, ont été nos seuls trésors...

Au final, nous avons vidé complètement la maison, hors les grosses armoires, le bazar, et quelques vêtements. Ce soir, elle résonne déjà du vide. Quelque chose s'en est allé, c'est évident, qui fait que nous ne sommes plus maintenant chez nous, ici, rue de la Grande Anguille.

Cette semaine, nous dormons à la Flourie. C'est comme l'aboutissement d'une étape. Si ce n'était déjà le cas à bien des égards, je devrais dire que les "choses" vont enfin commencé. En effet, le fondement principal de notre projet, c'est bien d'habiter cette maison ! Plutôt, j'espère qu'un nouveau ryhtme va pouvoir s'installer, qui permettra de sortir plus souvent du chantier pour travailler à ce qui va s'y dérouler. Et je pense ne pas être le seul. Déjà, certaines idées fusent, comme des pistes à suivre. Si nous enchainons rapidement dans cette réflexion, j'ai bon espoir que nous puissions construire une sorte de programme d'évènements et de soirées "thématiques" d'ici l'été. C'est pour le moment assez hétéroclyte. Moins accroché à l'art qu'à la Galerie des Vélos Bleus, c'est sur. Le lieu lui-même nous emmène dans des possibles qui ne sont pas les mêmes qu'à la Galerie.

Je n'ai malheureusement aps de photos sous la main, mais j'èspère qu'elles arriveront very soon !

Demain : ponçage et cirage des planchers...







jeudi 5 mars 2009

Le geste et la précision


Assurément, l'un de mes grands plaisir en voyage, réside dans la visite des marchés et des rues commerçantes. On y côtoie toutes sortes d'artisans notamment dont les gestes sont souvent fascinants. Parfois, au détour d'une échoppe ou d'un étal, on tombe en arrêt devant bijoutier, un fleuriste, un drapier, un boucher, ... Et l'on surprend une gestuelle dont la simplicité n'a d'égale que la beauté façonnée par la tradition et la répétition.

Avec le travail de la chaux, je crois que Séverine et moi rencontrons cela. C'est une technique de maçonnerie ancestrale, et l'on goûte de répéter des gestes dont cette maison a déjà du être le théâtre. Ainsi, cet après midi, l'une tient le couteau à enduire le badigeon de chaux, l'autre le spalter pour égaliser la matière dont Lætitia l'a enrichi.



Pendant ce temps, je trempe mes godillots dans terre remuée par le terrassier. Place aux tranchées, découpées au cordeau par un as de la mini-pelle (Mini-Pelle Services, à Baguer morvan; appelez David de ma part). Là-aussi, je reste impressionné par la précision du geste mécanique : une pente de moins de 50 cm répartis sur plus de 25 m = chapeau !





Début du déménagement : samedi !
Première nuit lundi ou mardi, normalement !!!!

L'objectif de la fin février que nous nous étions fixés pour la finition de notre appartement et d'une chambre est tenue à une grosse semaine près. Je suis content. Les premières réservations arrivent : c'est excitant.
Séverine panique un peu pour le déménagement : il y en a tant (de cartons) !





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lundi 2 mars 2009

Sév au parloir !

Petit bilan après ces 8 semaines de chantier intensif.
Certes il y a la prise de possession de la maison, comment on se l'approprie. Et c'est important. Mais le mode sur lequel je vis réellement toutes ces journées que nous passons là-bas, serait plutôt celui du voyage.
Nous ne sommes pas partis cette année, mais pourtant, beaucoup de faits, de moments que nous vivons là, me rappellent nos voyages. La première particularité de celui-ci est d'être un voyage immobile. Depuis 8 semaines, nous n'avons pas mis les pieds dehors. Mais nous ne sommes pas seuls. De nombreuses personnes cohabitent avec nous sur ce petit navire. Pour notre chance, malgré toutes les différences qui nous marquent, ce sont de belles rencontres. Nous partageons le même univers, et c'est la vrai ressemblance avec le voyage : les personnes que l'on y rencontre, quelles qu'elles soient, vous sont proches. La relation est immédiatement intime, du fait de l'intensité partagée à vivre ce que l'on vit.

J'ai quitté terre, je ne sais pas quel jour on est; seuls les enfants nous ramènent à la réalité du monde extérieur...
Sinon, toutes les personnes nous ramènent automatiquement à la maison, qu'ils viennent visiter, dont ils prennent des nouvelles, etc. Heureusement, certaines copines, et notamment Valérie, essaient valeureusement de me distraire de ces occupations en me proposant shopping, cinéma ou sortie... Mais Pierre-Yves me ramène aux priorités du moment : commande de carrelage, aller chercher du ciment, MAP, des lames, ou finir de peindre la chambre, et à penser à poncer les portes du salon avant de les peindre.

Une autre chose qui me ramène à nos voyages, concerne notre rapport à l'eau. Dans la plupart des pays, l'eau est un bien, précieux qu'on ne gaspille pas, surtout l'eau potable. Et bien là, on a pas le choix : nous vivons sans eau courante depuis deux semaines. Dieu soit loué, nous disposons d'un puits qui alimente la vaisselle et la chasse d'eau. J'ai quand même réussi à y faire tomber trois seaux. Il faut croire que j'ai du mal à assimiler les cours de matelotage de Marckau.

Dans cinq jours, il paraît que nous déménageons; je retourne donc à mes cartons...

Séverine

dimanche 1 mars 2009

A l'affiche !

Un petit croc dans une Reine des Reinettes, c'est si bon avant d'entamer un sujet excitant.
Alors croquons là attentivement, et découvrons ensemble les premières pistes qui s'ouvrent pour l'ouverture évènementielle de la Haute Flourie.

On est encore très loin d'un programme ou d'une ligne claire qui dirigerait le choix des artistes comme celui des activités; mais enfin ! Sur la base de ce qui est réalisable à court terme, et des réflexions en court, voilà où nous en sommes.
Je sais, chers lecteurs, que certains d'entre vous m'ont déjà entendu parlé de la Bibliothèque et du lieu dans lequel nous pourrions continuer à organiser des expositions.
Celles-ci devraient commencer d'abord par investir la maison, de façon à se fondre dans le décor; à force de le créer. Les chambres, en particulier, offrent un terrain d'exercice et d'expression qui me semble intéressant. En effet, cet espace "restreint", à la fois dans ces dimensions spatiales et dans la relation singulière qu'il propose entre celui qui s'expose et celui, de passage, qui pose son regard sur lui. Ce n'est pas un espace public au sens commun, la chambre où l'on va s'endormir...
Et ce sont plutôt des photographes, aujourd'hui, qui croisent ma route. Le voyage, ou devrais-je dire le retour de voyage, offre le fil conducteur qui guide certains de ces regards. Le sujet n'est pas forcément celui que l'on croit de prime abord. A vrai dire, les quatre chambres pourraient avoir très bientôt leurs premières expositions. Des difficultés se présentent néanmoins, qu'il faudra résoudre afin de goûter la joie de vous présenter ainsi qu'aux visiteurs de passage, des travaux qui résultent de vies assez singulières...
Cependant, j'avoue avoir un faible, déjà, pour ma bibliothèque. Le principe est simple : les livres doivent vivre et pour cela être lus. Ils ne servent à rien s'ils ne suscitent pas régulièrement un désir. C'est pourquoi je souhaite que la bibliothèque soit ouverte à l'emprunt. Un emprunt original, toutefois, puisse qu'il est considéré comme définitif immédiatement et conditionné par le dépôt d'un autre livre.
Ce qui compte, c'est que cela devienne son livre. Car on en fait ce qu'on veux : on le laisse trainer, on le dévore, on le déchire, on renverse du thé ou du café sur des pages cornées... Peut-être un jour reviendra-t-il à la Flourie. Ce n'est pas le destin que je lui souhaite forcément.
Car il pourrait receler plus que son contenu original, telle qu'une sorte de dédicace laissée là par le précédent propriétaire, ne serait-ce que le premier.
Lorsque cette bibliothèque arrivera, cela donnera lieu à une célébration auxquels seront conviés les lecteurs, ceux en tout cas qui auront plaisir à garnir les rayonnages de ce meuble de leurs premiers effets; ceux pour qui cette histoire de bibliothèque peut être une occasion drôle de rencontrer quelqu'un par les livres qu'il a lus, et qu'il recommande. C'est donc un don précieux que je réclamerais pour cette création de la bibliothèque de la Haute Flourie : "un ou deux livres que j'ai aimés ?"

Vivement, non ?

Un trésor recyclé !


La semaine dernière, Edgar et Robin s'étaient occupés de démonter un bureau encombrant dans l'une des chambres, en plus du lit. Il recelait un tiroir-caisse qu'ils se sont évidemment escrimés à ouvrir... pour y trouver un petit paquet de pièces jaunes, celles de Bernadette et de David, bien sur.
A défaut de tomber sur le trésor de Duguay Trouin, dont tous les propriétaires ont du rêver, en oubliant que ce dernier n'était préoccupé que par la guerre et les femmes, nous avons donc récolté quelques francs.
Ceux-ci, comme on peut le voir, ont trouvé une utilisation qui les arriment à la maison pour un certain temps encore, et qui peut-être deviendra un trésor s'ils devenaient un jour très rares et convoités...
Seul inconvénient : pour les transformer en rondelles, il a fallu les percer...

Erratum !

Je crains que la discrétion dont ont fait preuve les quelques lecteurs qui veulent bien m'honorer de leur attention, n'ait eu pour effet de me ridiculiser quelque peu. Il est encore temps, donc, de réparer mon erreur, signe entre tous du néophyte, d'avoir confondu le magnolia avec le camélia !!!
En matière de jardinage notamment, je suppose que l'on aura encore loisir à se moquer de mon ignorance crasse...

En deux jours, ce sont aussi les jonquilles qui se sont réveillées. Je ne retrouve pas encore la joie de mon enfance, quand, lors des premières belles journées de mars, le jardin se couvrait de ces fleurs, dont la beauté tient beaucoup à leur primeur, je trouve.

Je ne résiste pas à poster cette petite photo, prise ce matin lors d'un petit déjeuner improvisé sur le sillon. Inutile de préciser que le thermos de chocolat était le bienvenu, compte tenu du frimas qui nous laissait les mains transies.
Au retour, nous avons profité de la première édition d'un marché, sis sur la Place de la Grande Hermine. A suivre...