jeudi 29 janvier 2009

Seuls avec Séverine !



Mea culpa, pour ceux et celles qui auront été légitimement choqués par les fautes d'orthographe qui parsèment mon dernier post. Il y en aura d'autres, sans doute...

Ce soir, nous découvrons que de nombreuses manifestations ont émaillé la vie des principales villes françaises. Une fois de plus, malgré l'empathie que nous pouvons avoir pour tous ceux qui subissent la violence d'une société qui ne protège plus personne, nous éprouvons des difficultés à nous imaginer dans le cortège.

Je n'arrive pas à comprendre que la discussion, la concertation, le travail social puisse se réaliser de cette manière.

Il ne faut pas attendre d'autrui, et surtout pas du pouvoir, qu'il subvienne au sens de l'existence. Les messages que nous voyons inscrits sur les pancartes, adressés au président Sarkozy, à quoi servent-ils ? sinon à s'imaginer comme un acteur, le temps d'une journée, au milieu d'une foule. Illusion.

Moi, j'aime regarder les nuages
Qui passent, là-bas

Merci Charles B.



mercredi 28 janvier 2009

Fatigue, quand tu m'étreins !

La journée s'est passée presque seul sur le chantier.
Marckau est malade depuis hier, Laetitia, qui avait commencé à décrouter la voute, s'est foulée la cheville
Et pour finir, Séverine terrassée par une fièvre.

Heureusement, j'ai reçu la visite d'un chauffagiste qui m'a annoncé que je pouvais diviser par deux le coût de ma consommation d'énergie en changeant ma chaudière au fioul contre une chaudière au gaz.
Il me faudra quand même quelques années pour amortir; et quand je m'inquiétais de savoir ce que je pourrais faire de ma chaudière actuelle, il m'a simplement dit qu'on en trouve à la pelle sur Ebay et dans les PA d'Ouest-France, donc qu'il ne fallait pas compter sur une revente.
Bon...

Heureusement, Jean-Pierre et Alain, mes électriciens préférés sont arrivés cet après midi, et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, ont mis à nu tout l'ancien système dans les pièces que nous récupérons pour nous.
Nous avons pu faire correspondre le plan électrique que j'avais dessiné à leur intention avec sa faisabilité; c'est à dire, quand on parle de rénovation, de la manière la plus simple pour faire passer des gaines à travers les murs et les planchers, le long des murs aussi, en utilisant une "rainureuse "
Il désormais que je finisse au plus vite d'installer mes rails.

D'un autre coté, je m'inquiéte de la manière dont nous allons traiter la "voute". Cette pièce, située à l'arrière de la maison sous la terrasse, est pavée de pierres de Saint Cast (photos à venir) et doit accueillir les hôtes pour le petit déjeuner. Ce sera aussi le lieu de passage idéal pour rejoindre le jardin d'agrément à partir du salon bibliothèque, lorsque les beaux-jours inviteront à délaisser le feu de cheminée pour le doux soleil des fins de journée. Alors, avant de s'installer sur les tables disposées là et de profiter d'un bon petit petit magret fumé accompagnée d'une bouteille de vin, on ira fureter dans les cerisiers, ou dans les pêchers de vigne, ou encore dans les framboisiers.
On sera même tenté, à voir de si jolies tomates, de demander un extra à la "croque au sel"...

Cependant, si l'après midi n'est pas trop avancée, j'encouragerais plutôt à la promenade, mais là, le programme est trop dense pour que je m'y engage maintenant.

Demain, c'est le grand jour de grève paraît-il. Moi, j'espère que le chantier va recommencer à retentir des coups de burin, des bois que l'on scie, des enduits de chaux que l'on élabore avec le mélangeur... les rails météalliques qui tombent après avoir été coupés par les cisailles, puis fixés avec la visseuse... les lames de parquet que Céline à usiner seront raboter pour s'ajuster au mieux... et les voitures des visiteurs, dont les roues crissent sur le gravier, arrivant à l'improviste pour des pauses souvent appréciées.

Et hop, encore une visite du chantier !



Théodore dans le feu de l'action !
Tout le monde est mis à contribution

dimanche 25 janvier 2009

Le dimanche, c'est jardinage !


Nous prenons donc l'habitude, depuis trois semaines, de faire une saucisses party, où sont conviés les amateurs de travaux d'extérieurs. Ainsi, de bon matin, je me suis retrouvé avec Matthieu pour une journée de sciage.
Les arbres identifiés, la tronçonneuse fut vite mise en route, et avant midi, nous avions déjà abattu un bon labeur... sous la pluie.

Heureusement des renforts sont arrivés entre temps, qui pour ouvrir les huitres, qui pour mettre le champagne au frais, qui pour faire la purée ou pour mettre les saucisses sur la braise.
Un bonheur sans nom !




L'après-midi, que nous espérions plus clémente, nous permit quand même d'allumer notre premier feu de jardin. Là, nous brulâmes pendant tout l'après-midi le lierre accumuler depuis trois semaines, plus celui que Séverine, Valérie, Florence et Sophie coupaient en même temps, les branchages des arbres coupés le matin, et d'autres arbustes dont la coupe éclaira certaines parties du jardin.





Spéciale dédicace pour Matthieu et Valérie, les rois de la forêt !




Et pour Erwan qui, malgré son mal de dos procéda à une surveillance avisée du feu !





A dimanche prochain, pour une autre séance de jardinage...



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samedi 24 janvier 2009

Ou l'on s'en prend encore à l'histoire de la maison


Ma chambre d'hôte, J-xxxxx

Alors, que Pascal (ci-dessous) revenait nous donner un coup de main pour la seconde journée consécutive, on lui avait réservé un job à la coule : casser une cloison en placo. Ce qui devait être facile, pourtant, et comme souvent depuis le début, s'avéra un peu plus compliqué.
Car derrière le BA13, nous trouvâmes une belle cloison avec menuiserie en cimaise, sur enduit de plâtre fixé sur lattis et torchis.






le carnage !

Et à nouveau, une forme de désappointement mêlé d'effroi : un vrai sentiment de tristesse m'emplit à la vue de ce travail séculaire mis à bas. Une nouvelle trace du passé qui disparaît; que je fait disparaitre, alors que je me targue de vouloir restaurer la maison dans son jus d'origine.

Il faut bien que je fasse fi de ces sentiments, car c'est en reculant la cloison que nous pourrons offrir à nos hôtes une plus belle chambre, donc une meilleure expérience, et in fine, par cette satisfaction obtenue, des moyens supplémentaires pour prendre bien soin de la maison...




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Semaine 3 : démolle encore, et un peu d'histoire

La Haute Flourie,

Ou devrais-je dire Maison Duguay-Trouin, puisque sur les cadastres du XIXème, c'est ainsi qu'on l'appelle. Aujourd'hui c'est redevenu le Domaine de la Haute Flourie, que nous réduisons à la Haute Flourie, plus simplement.

Ci-dessous, deux photos du cadastre napoléonien, prises aux archives départementales. On y trouve les noms des propriétaires de la maison pendant le XIXème, à partie de 1840. Pendant toute cette période, le domaine comprend la maison principale, le clos (le grand terrain de culture), le jardin, la ferme et la remise.







La tentation est donc grande d'en revenir à ce grand corsaire, gentilhomme réputé pour sa bravoure et pour toutes les femmes qu'il a séduites. L'histoire ne retient pas ces dernières mais l'ensemble de ces faits de guerre, qu'il a pris soin de relater dans ses mémoires.

Je reviendrais sur ce personnage, qui a marqué l'histoire et cet endroit.

Pour l'heure, je dois aller cueillir Matthieu et son matériel de bucheron. Nous allons passer la journée en extérieur, comme tous les dimanches. C'est "saucisses party" pour les amateurs. Aujourd'hui, on coupe des arbres et on enlève du lierre. Espérons que le ciel nous accorde quelques éclaircies.



Le nécessaire pour percer un bon trou.
On casse les deux premiers parements de pierre, on enlève la caillasse et la terre argileuse du milieu et l'on retrouve pour finir, les deux parements extérieurs : 75 cm qui suffisent à une bonne isolation.




La préparation des badigeons de chaux pour le vestibule d'entrée, qui commence à ressembler à quelque chose.


Mes chers beaux parents, Maude et Maurice-Pierre, à qui je dois rendre un hommage appuyé pour les services déjà rendus, pour leur disponibilité et leur gentillesse, appréciée de toutes les personnes qui passent par le chantier.





Laetitia, notre experte ès chaux et maçonnerie traditionnelle, en train de reprendre un crépis avec son enduit Facim, sur lequel, avec Séverine, elles appliqueront un badigeon de chaux.
On répète l'opération qui a été effectuée

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mercredi 21 janvier 2009

les aléas des travaux

Bon ça y est, les premiers bobos arrivent: une grosse étagère m'est tombée dessus hier: deux points de suture à la paupière!!! et pas n'importe laquelle, celle de droite, la même que j'avais "arrachée" il y a deux ans provoquant une section du muscle! Bon, là c'est moins grave, mais je crains de ne pas réussir définitivement à récupérer une bonne symétrie. Enfin on verra bien...
Sinon ça avance, le plus dur peut être est de gérer les travaux d'un coté, les enfants de l'autre (car dés qu'ils sont lâchés, ils en profitent un peu...) et les cartons de l'autre pour le déménagement que nous faisons fin février!
En tous les cas je tiens déjà à remercier ceux qui viennent aider : Sophie (Laude) pour les agrafes et Benoit pour les bons conseils, Valérie (Lebranchu) pour le décollage du papier, Begona pour le super dej Espagnol qui donne des forces (lentilles/patates/courgettes/saucisses), Pascal (Sommier) pour le rangement, Erwan (Bléas / Diagnostic Immobilier) pour son assitance dans l'évaluation de la maison, au fur et à mesure que nous découvrons les murs et les plafonds. Bien sur Laetitia qui est là pour les enduits et qui m'apprend les secrets de la chaux, les badigeons et autres bétons... et bien sur Marc (Mérel) qui est là tous les jours et qui ne râle pas...Merci aussi aux parents qui sont là aussi et pour tout (repas, enfants, nettoyage des meubles, décollage de papier... et j'en passe) C'est précieux et en plus on profite vraiment de passer du temps ensemble car ça ce n'est pas éternel, snif!! et merci a tous ceux qui nous soutiennent.
La mission est grande,
on est jeunes(?)
on s'aime.
La vie est belle quand on réalise ses projets, je le souhaite à tous.
Séverine

samedi 17 janvier 2009

Les coordonnées de la maison

Parce que tout homme ou femme raisonnablement "moderne" se doit d'être doté d'un Global Position System, il est donc nécessaire d'indiquer les coordonnées géographiques du lieu.
Je donne celles de la maison, pas celles du portail ou du poulailler, pour éviter les confusions

Longitude : 02° 00' 21'' Ouest

Latitude : 48° 37' 07 '' Nord

Et la vue sur Géoportail ici

Les planchers marines de la Haute Flourie



Une fois le ciment enlevé du plancher marine, nous découvrons encore des agrafes !
Les deux outils qui nous accompagnent ces derniers jours : le marteau et le couteau américain (génial)

Globalement, les planchers sont récupérables, même s'ils portent le poids des ans, et l'on parlent là en centaines d'années.
On récupère les vieux clous (les caravelles, je crois) et l'on imagine que ces planches, avant d'être fixées sur ces poutres, ont d'abord servi à équiper un bateau...



On récupère les cloisons en bois, que l'on va couvrir d'une belle patine




Trois jours, à genoux, pour venir à bout de ce réagréage : l'enfer des coups de marteaux toute la journée




Mes très chers beaux-parents, à qui nous avons confier la responsabilité des agrafes...

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jeudi 15 janvier 2009

Presque deux semaines...

Haute Flourie Beach

C'est du sport : le sauna pour la peau de Séverine
Les sacs de gravats pour Pierre-Yves et Marckau, à qui nous devons la plupart des photos
Merci pour notre VJ préféré !







Pas si drôle, malgré tout, car les trois pièces que nous finissons de démolir nous aurons quand même pris deux semaines.
Le chantier prend tournure, les artisans se calent dans un planning : plombier, électricien, ferronnier pour les rampes qui doivent habiller la terrasse, etc.
Il n'empêche : avec Marc, on va finir cette démole par deux à trois jours de frappe au marteau pour enlever le ragréage de tous les planchers. Aussi laborieux que la tâche accomplie par mon cher beau-père : ôter une par une les centaines d'agrafes !
Que du bonheur...

Et les visites qui se suivent : des encouragements pour beaucoup de regards un peu dépités devant le carnage et l'ampleur (apparente) du travail...

Deux semaines déjà....


Est-ce que je suis dans le futile ? quel est le poids d'un tel projet, quel est le sens qui peut en sortir, au regard du bien que j'aimerais apporter autour de moi ? Est-ce que cela vaut ?
Serons nous capables d'apporter, avec cette maison, un peu de la paix et de la joie que nous essayons d'épanouir dans notre vie ?


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lundi 12 janvier 2009

Démollition !


La Haute Flourie

L'ouverture des chambres d'hôtes en plein coeur de Saint Servan (Saint Malo) passe par un vaste chantier.
On essaie de récupérer les planchers marine, réalisés avec les lattes de chêne prises sur des bateaux


On casse des cloisons, qui, pour une fois, ne sont ni en placo ni en briques plâtrières




On doit prendre son mal en patience pour oter une par une les milliers d'agrafes qui tendaient le tissu


On se résout à mettre certains murs à nu, et à désosser les boiseries, en trop mauvais état

Ce matin, je commençai à me réjouir des quelques degrés supplémentaires qui permettaient d'espérer une journée plus facile. Mais il me fallu déchanter quand je réalisai que ce temps humide allait m'empêcher de sabler la voute, cette pièce pavée en dalles de Saint Cast, qui doit nous servir de petite salle à manger.

Hier, nous avons passé la journée en extérieur. Une petite prise de contact avec le jardin, qui a bien besoin que nous nous occupions de lui. Entre les visites qui agrémentèrent ce premier dimanche à la Flourie, nous mîmes à nu les mûrs et toitures de la Sainte Barbe, la longère qui nous sert de dépendance, et qui, dit on, servit de dépôt de poudre à Duguay Trouin. Ceux-ci étaient en effet recouvert de lierre !
J'en profitai, à la tombée de la nuit, pour délivrer aussi le puits de sa gangue de verdure, afin de lui redonner son cachet...

Cette semaine, on commence les enduits et on essaie de finir la démollition de nos appartements...



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samedi 10 janvier 2009

Les origines de la maison

A défaut de nouvelles photos de chantiers, qui viendront, il convient maintenant d'évoquer Duguay Trouin et sa présence à la Haute Flourie.
J'aurais l'occasion de revenir sur les nombreux documents d'archives, des actes notariés essentiellement, sur lesquels j'ai pu mettre la main. Dans la mesure ou je n'ai pas pu les faire transcrire dans leur entier, je préfère attendre un peu leur publication. Pour exemple, le plus ancien commence comme ceci :

Elle date de 1638.
C'est donc au début du 17ème que l'on peut faire remonter la construction de la maison. Les témoignages que j'ai pu recueillir, en particulier en me servant de books.google.com, m'ont permis d'apprendre que Louis XIII, juste après al naissance "quasi" miraculeuse de Louis XIV, promulgue une série d'édits anoblissant certaines personnalités du royaume, dont Julien Eon des Hazais. Ce dernier, n'est pas originaire du village de la Flourie, comme son nom l'indique. J'imagine qu'il arrive dans le quartier via l'acquisition d'un terrain, associé de près ou de loin au titre de la Flourie. On dit en effet que Louis XIII anoblit le domaine de la Flourie via Julien Eon. Je n'ai pas encore retrouvé cette lettre, mais j'ai hâte de l'avoir en mains. Outre le fait qu'on peut être surpris qu'un lieu soit anoblit, c'est un acte Royal qui marque de son sceau l'histoire de la maison.











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mercredi 7 janvier 2009

Elle est grande la maison

La Haute Flourie, mercredi soir

Pendant tous ces mois pendant lesquels nous avons attendu d'entrer dans la maison, nous nous sommes figurés que nous étions faits pour elle autant qu'elle était faite pour nous.

J'y passe maintenant plus de 12 heures par jour, et pour le moment, je réalise surtout que cette équation n'est pas si évidente. Il n'est pas si simple d'apprivoiser un tel endroit. En faire le tour prend du temps; il existe des recoins et des tas d'endroits, où, en trois jours, je n'ai pas encore mis les pieds.

J'ai seulement hâte d'y habiter, et d'y recevoir des hôtes. Je sens que nous partageons le même rêve, avec Séverine, de leur passer un agréable moment. Ce sera indubitablement une forme de test pour nous, pour les valeurs que nous voulons partager, et pour la maison... Avec ce qu'elle est et ce que nous commençons à y mettre, est-ce qu'elle va plaire ?

En tout cas, je suis fourbu. Encore une journée passée sur cette grande chambre. J'ai récolté environ 1500 visses en démontant tous les cadres sur lesquels étaient fixés les tissus; j'ai commencé à mettre à jour une énorme poutre en chêne (environ 40 cm de large) et le plancher : en conjuguant la frappe musclée au marteau et la râpe du riflard, on devrait pouvoir s'en sortir. Restera un gros ponçage et, vraisemblablement, le remplacement de deux ou trois planches.

Quoi qu'il en soit, on retrouve une pièce qui, à mon sens, correspond beaucoup plus à la manière de vivre de la maison, même si elle est "moins" confortable. Les moulures, la cimaise, les plinthes patinées par le temps, le plancher qui a vu passer des générations d'amants : c'est beau et c'est beaucoup !

Je vais soigner mes courbatures de ce pas
Ouverture du chantier à 8 heures, allumage du feu et préparation du café pour les présents

lundi 5 janvier 2009

Jour J : début des hostilités


Saint Malo Beach, la Haute Flourie

Enfin, les clés !
Après huit mois d'attente, nous voilà enfin arrivés.
Certes le 5 janvier n'est pas la date la plus appropriée, surtout dans un grésil et un froid de gueux.
Mais bon, on est vraiment content. La porte n'est pas plus tôt ouverte que nous avons nos premiers visiteurs, à qui nous pouvons même offrir un petit café, devant la première flambée.

Il faut reconnaître que nous recevons une maison en bon état. Cependant, nous sommes parcourus d'un rêve et nous n'aurons de cesse que cette maison ressemble à ce que nous avons en tête.
Ça commence de toute façon par une mise à nue, afin de nous approprier le lieu.

Ainsi, dans la première chambre, nous retrouvons (loin derrière les tissus tendus sur lattis et leur isolant), les boiseries et une petite porte. Cette pièce était déjà grande : on a le sentiment qu'elle va encore s'agrandir !


Une fois ôtées les moquettes, la surprise est mélangée : bonne d'un coté, puisqu'on retrouve un plancher marin avec ses grandes lattes de plus de 20 centimètres, mais d'un autre coté, malheureusement recouvert partiellement d'un ragréage, que nous allons essayer de récupérer.





On continue demain. Surtout on essaie de mettre en place une équipe de chantier pour que celui-ci avance le plus vite.

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Paris Break : une visite très sympa de Panam

Paris Break
Vidéo envoyée par Ekiprod

Court métrage concept de break réalisé par EKI-PROD.
http://eki.prod.free.fr
Saï - Crew 2 Bildé

dimanche 4 janvier 2009

Port Blanc - Côtes de Granit Roses 01/01/09


à marée basse,
le froid est saisissant
mais la baie désertique
est habitée...
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J-1

Saint Malo Beach, 22h

Et si on créait une Temporary Autonomy Zone (T.A.Z. à lire ici)?
Et si on bannissait la pub, tant que faire se peut ?

Si ce lieu était justement un endroit, une Zone, en retrait du système ?
Inscrit dans des échanges, économiques notamment, mais sans pub ?
Qu'est ce que ça donnerait :
- devrais-je ne compter que sur le bouches-à-oreilles ? le buzzzzzzz
- devrions-nous renoncer à toute forme de communication marchande

Est-ce que cela rime à quelque chose ?

Demain, premier jour de chantier
Qui démarre juste après la signature
Réunion d'abord, avec les proches qui vont s'impliquer dans les travaux
Au programme, étude du poste maçonnerie, enduit à la chaux
Programme des "démolitions"
Étude des circuits électriques et réseaux d'évacuation
Etablissement d'une nouvelle liste des fournitures immédiates et prochaines à fournir pour l'approvisionnement du chantier.

Satisfaction !
Premier feu de bois dans le salon.

samedi 3 janvier 2009

Wish you the best !

Salut à tous,

C'est J-2 pour nous ce soir. Lundi: direction la maison
Bientôt huit mois que nous attendons ce moment
Tellement qu'on n'ose plus se le figurer
Enfin...


Des idées plein la tête; des rêves; de la joie
Et beaucoup de travail et encore plus d'investissement, de temps, d'énergie et ... d'argent
Même s'il ne faut pas en parler
Ca fait mauvais genre.

Une hirondelle ne fait pas le printemps
Mais je veux croire (cela ne peut être autrement, de toute façon) que tout est possible
Quand bien même nous vivrions une grande dépression


Alors pour toi, lecteur ou lectrice, ces meilleurs voeux
Ils me rappellent ceux que je formulai l'année dernière, à peine arrivé en Inde, à Kochi
Le blog de ce voyage fut à nouveau une très belle aventure

C'est un nouveau voyage qui commence
Et le chemin vaut toujours d'être parcouru

A bientôt