Evidemment, on peine à réaliser ce qui surprend le plus. Alors, on marche et on laisse son regard errer et s'arrêter. Sur les chats, qui remplacent ici les chiens dans d'autres contrées. Ils se ressemblent tous et l'on en croise beaucoup. Les seuls chiens que j'ai croisés sont des pitbulls et cela aussi m'étonne.
Afin de prendre ses repères, nous déambulons quelques heures autour d'Istiklal, découvrant les rues très touristiques, même si la foule qui envahit les terrasses dans ces endroits, n'est pas marquée par son teint blême, au contraire. Le charme vient plus des ruelles et autres impasses disséminées entre deux immeubles, où l'on découvre une multitude de cafés qui sont autant d'invitations à écouter la ville et les gens qui l'habitent. Surtout dans ce quartier, marqué par une vraie modernité. Jusque sur les murs qui sont un territoire d'expression insolite; y compris pour des motifs politiques. On ne peut pas oublier que nous sommes en terre d'islam, alors qu'à intervalles réguliers, le muezzin vient lancer sa mélopée pour appeler les fidèles à la prière.
Mais les jupes, talons et couples que nous croisons nous font penser que la réalité est complexe et ne peut être réduite à des clichés. Même si Recep Tayyip Erdoğan et l'AKP, ont imprimé une nouvelle voie à la Turquie, en ramenant l'islam au premier plan.
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