Hikkaduwa,
Hansasurf Hotel, le 1er mars
Les
rouages du temps se dégrippent pour reprendre leur course. Hier me
semble proche, mais les jours et semaines qui le précèdent me
donnent une impression de passé presque lointain. Ce voyage a été
si bien rempli que ces deux mois me paraissent presque un an. Nous
avons changé. Ces deux pays que nous avons en partie traversés,
avec quelques péripéties, plusieurs belles rencontres, tant de
paysages merveilleux et de sensations marquantes, nous ont changés.
Cependant, la conscience du retour se manifeste et nous n'aurons pas
trop de ces derniers jours pour commencer à atterrir.
La
montagne n'a pas eu un très bon effet sur Séverine, qui a été
rattrapée par son infection. Après une journée alitée, nous avons
précipité notre départ vers Galle. Initialement, notre itinéraire
devait nous emmener vers Kandy, la capitale du centre de l’île,
réputée pour son patrimoine (notamment le temple qui renferme l'une
des dents de Buddha) et la culture des épices. Finalement, nous
rejoignons Yann, qui nous invite à passer quelques jours chez lui,
dans le fort de Galle. La découverte de la route du Sud, qui longe
toute la côte – le plus souvent à quelques mètres de la plage –
est un choc. Nous réalisons que nous avons passé trois semaine à
l'écart du brouhaha, même quand nous étions sur des sites
touristiques. On a l'impression de se retrouver sur a route de Kuta à
Bali, ou en Thaïlande. Les hotels succèdent aux restaurants sans
discontinuer. Cependant, Yann nous envoie l'adresse de l'hôpital et
le nom des médecins que Séverine peut consulter. Après quelques
heures de route, nous débarquons dans la touffeur du sud, dans la
foule qui se presse dans le hall d'entrée, avec tous nos sacs.
Séverine est rapidement rassuré par le docteur, et je m'empresse
d'acheter la dose d'antibiotiques qui doit faire passer la crise.
Mais plus que cela, c'est l'accueil de notre hôte et sa maison de
rêve qui vont constituer le meilleur des remèdes. Car en pénétrant
dans cette vieille maison de Chando Street, donnant sur les remparts
du fort, nous trouvons un luxe et une sensation de bien être qui
détonnent avec les hébergements que nous avons côtoyés jusque là.
Pendant que Séverine et les enfants s'installent dans les chambres, je contemple le coucher de soleil de la terrasse à l'étage, savourant une Lion bien fraîche. C'est une belle parenthèse qui commence, comme un cadeau. Nous quittons l'ambiance backpackers pour l'agrément d'une résidence secondaire. Le soir même, avant de laisser Yann à ses invités, nous partageons une coupe de champagne et quelques toasts de foie gras. Ambiance ! Même si l'atmosphère du fort a changé, du fait du développement du tourisme, les maisons sont restaurées, les voitures absentes et les restaurants, comme les échoppes, d'un niveau supérieur à tous les sites que nous avions fréquentés jusque là. Alors nous devenons dépensiers, et nous laissons aller aux plaisirs proposés par notre hôte. Nous trouverons aussi le temps de faire un tour dans la baie avec son vieux Dragon, bateau que l'on ne s'attendrait pas à trouver dans la baie de Weligama.
Pendant que Séverine et les enfants s'installent dans les chambres, je contemple le coucher de soleil de la terrasse à l'étage, savourant une Lion bien fraîche. C'est une belle parenthèse qui commence, comme un cadeau. Nous quittons l'ambiance backpackers pour l'agrément d'une résidence secondaire. Le soir même, avant de laisser Yann à ses invités, nous partageons une coupe de champagne et quelques toasts de foie gras. Ambiance ! Même si l'atmosphère du fort a changé, du fait du développement du tourisme, les maisons sont restaurées, les voitures absentes et les restaurants, comme les échoppes, d'un niveau supérieur à tous les sites que nous avions fréquentés jusque là. Alors nous devenons dépensiers, et nous laissons aller aux plaisirs proposés par notre hôte. Nous trouverons aussi le temps de faire un tour dans la baie avec son vieux Dragon, bateau que l'on ne s'attendrait pas à trouver dans la baie de Weligama.
Finalement, Yann repartant en Chine, nous reprenons la route par le bus, en direction d'Hikkaduwa. C'est peu dire que cela provoque un choc de retrouver une guest house pleine de travelers surfers, après la quiétude et le confort de Chando Street. La chaleur, brassée par des fans, est pesante ; la musique diffusée par de grosses enceintes au rez de chaussée donne l'ambiance, mais pas autant que la multitude de surfs qui vont et viennent entre les vagues qui s'écrasent à quelques mètres de là et les chambres alignées sur trois niveaux. Après une mauvaise nuit, marquée par l'explosion de gros pétards, nous trouvons nos marques.
C'est
l'été qui n'en finit pas. C'est le moment de revenir sur ces 9
semaines, de trier les photos en espérant trouver un endroit pour
les développer, de profiter encore quelques jours d'une quiétude
sans autre impératif que d'être dans les meilleures conditions pour
le retour. Quelques achats de dernière minute, car le Sri Lanka
s'est révélé assez pauvre en souvenirs, ou alors c'est que nous
n'avons pas assez fréquenté les sites touristiques.
Toujours
est-il que le périple prend fin. Demain, je dois retourner à Galle
pour visiter quelques terrains avec un agent immobilier de confiance.
Investir ici n'est pas une mince affaire ; cela demande du
temps, de la patience, mais pour finir, on peut se retrouver avec un
bel endroit. Il y en a encore beaucoup, et le tourisme commence à
peine. Nous avons suffisamment goûté la douceur de vivre ici pour
nous y intéresser.
Ce jour là, avec les lumières et la couleur de l'eau, on se croît presque à la maison, la chaleur à part.
Hortense et Marguerite s'éblouissent du travail de polissage des pierres semi précieuses qu'elles revent déja d'avoir au doigt
Théodore y va gaiement avec son Fish... bonheur de la glisse
Take off réussi pour mon Titi !!!
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