Enfin, la machine semble se relancer.
Depuis 15 jours, la fin des travaux dans les deux dernières chambres et leur occupation immédiate nous ont quelque peu éloigné de la suite du chantier. Du reste, en sommes-nous toujours au chantier ?
Les hôtes vont et viennent, avec, déjà, des rencontres qui ne devraient pas rester sans suite. Ces moments de partage sont fugaces; pendant le petit déjeuner, essentiellement, parfois autour d'un thé au coin du feu, ou, enfin, dans le vestibule lors des allers et venues des uns et des autres pour s'enquérir de la satisfaction obtenue pendant une ballade ou en sortant d'un restaurant.
La maison se remplit de souvenirs. Les nôtres, mais surtout, je l'espère, pour nos invités d'un soir.
C'est dans ce constat que nous puisons notre récompense. Le livre d'or peut déjà s'enorgueillir de témoignages sympathiques, voir émouvants, comme celui de cette jeune femme qui a été demandée en mariage.
Bref, la réalité quotidienne, ce n'est plus le marteau et la visseuse, mais les morceaux de vies que l'on croise. Et s'il simple de s'épancher sur ses humeurs, comme je le fais ici, ça l'est moins de poursuivre cette relation épistolaire en parlant des autres. C'est la question à laquelle je suis confrontée depuis que mes journées sont parsemées de ces rencontres. Il est vrai que la mise en ligne du site web m'a permis de passer beaucoup de temps devant mon écran, et que j'ai moins envie de m'y recoller le soir venu. Mais tout de même, il importe de trouver un nouveau souffle, et il n'est pas encore là...
Alors, je relance le chantier en direction de la Sainte Barbe, cette dépendance qui jouxte la maison et dans laquelle je dois aménager le nouvel atelier de Séverine, ainsi que notre buanderie. Soyons francs : cela me rebute, car le point de départ : c'est des canalisations, et ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. De plus, je me suis mis dans la tête d'approvisionner la machine à laver avec l'eau du puits, et il faut donc créer des nouvelles structures pour amener l'eau.
Il faudra pourtant que j'avance la-dessus !
Pour commencer, j'ai effectué une première phase de terrassement afin de me décrasser et de voir si, en retournant la terre je ne trouvais pas une canalisation qui trainait par là. J'ai découvert une vieille citerne enterrée, pleine d'eau de pluie apparemment, une évacuation encombrée de terre, et dont je n'ai pas réussi encore à trouver l'issue...
Et aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec Sylvain le Scour, élagueur de son état. Accompagné d'un de ses collaborateurs, nous avons passé la journée à couper un cyprès qui menaçait le cèdre de l'Himalaya et le charme dont il était très proche. J'ai pu admirer la dextérité de ce voltigeur des cimes. Surtout, j'ai découvert un homme qui regrette d'avoir à couper les arbres, et qui les aime sincèrement. Il les connaît aussi.
Un vrai plaisir de travailler en sa compagnie. Je le recommande vivement, en souhaitant moi même le revoir à la maison un jour ou l'autre...
A suivre.
Depuis 15 jours, la fin des travaux dans les deux dernières chambres et leur occupation immédiate nous ont quelque peu éloigné de la suite du chantier. Du reste, en sommes-nous toujours au chantier ?
Les hôtes vont et viennent, avec, déjà, des rencontres qui ne devraient pas rester sans suite. Ces moments de partage sont fugaces; pendant le petit déjeuner, essentiellement, parfois autour d'un thé au coin du feu, ou, enfin, dans le vestibule lors des allers et venues des uns et des autres pour s'enquérir de la satisfaction obtenue pendant une ballade ou en sortant d'un restaurant.
La maison se remplit de souvenirs. Les nôtres, mais surtout, je l'espère, pour nos invités d'un soir.
C'est dans ce constat que nous puisons notre récompense. Le livre d'or peut déjà s'enorgueillir de témoignages sympathiques, voir émouvants, comme celui de cette jeune femme qui a été demandée en mariage.
Bref, la réalité quotidienne, ce n'est plus le marteau et la visseuse, mais les morceaux de vies que l'on croise. Et s'il simple de s'épancher sur ses humeurs, comme je le fais ici, ça l'est moins de poursuivre cette relation épistolaire en parlant des autres. C'est la question à laquelle je suis confrontée depuis que mes journées sont parsemées de ces rencontres. Il est vrai que la mise en ligne du site web m'a permis de passer beaucoup de temps devant mon écran, et que j'ai moins envie de m'y recoller le soir venu. Mais tout de même, il importe de trouver un nouveau souffle, et il n'est pas encore là...
Alors, je relance le chantier en direction de la Sainte Barbe, cette dépendance qui jouxte la maison et dans laquelle je dois aménager le nouvel atelier de Séverine, ainsi que notre buanderie. Soyons francs : cela me rebute, car le point de départ : c'est des canalisations, et ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. De plus, je me suis mis dans la tête d'approvisionner la machine à laver avec l'eau du puits, et il faut donc créer des nouvelles structures pour amener l'eau.
Il faudra pourtant que j'avance la-dessus !
Pour commencer, j'ai effectué une première phase de terrassement afin de me décrasser et de voir si, en retournant la terre je ne trouvais pas une canalisation qui trainait par là. J'ai découvert une vieille citerne enterrée, pleine d'eau de pluie apparemment, une évacuation encombrée de terre, et dont je n'ai pas réussi encore à trouver l'issue...
Et aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec Sylvain le Scour, élagueur de son état. Accompagné d'un de ses collaborateurs, nous avons passé la journée à couper un cyprès qui menaçait le cèdre de l'Himalaya et le charme dont il était très proche. J'ai pu admirer la dextérité de ce voltigeur des cimes. Surtout, j'ai découvert un homme qui regrette d'avoir à couper les arbres, et qui les aime sincèrement. Il les connaît aussi.
Un vrai plaisir de travailler en sa compagnie. Je le recommande vivement, en souhaitant moi même le revoir à la maison un jour ou l'autre...
A suivre.
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