Ça doit être l'heure de Nicolas le jardinier; à peine levé, je me sens porté par une force indicible qui me pousse vers le jardin.
Il faut dire que depuis trois semaines, tondeuses vrombissent et me rappellent à chaque instant que je suis, pour le moment, dans l'incapacité de tondre ma pelouse.
Et l'herbe, comme le reste du règne végétal en cette période, est en pleine croissance. Notre jardin n'est pas loin de ressembler à une prairie. L'herbe y est grasse, elle pousse par touffes, et de nombreuses irrégularités marquent le terrain. Ça a son charme, bien sur, mais avouons le tout de suite : on s'attend quand même plutôt à trouver un jardin entretenu.
C'est pourquoi j'ai décidé de prendre les choses en main. Nous avons défriché cet hiver et tâcher de mettre un peu d'ordre dans la grosse végétation; il importe maintenant de s'attaquer au sol et aux garnitures. Si l'on suit le calendrier, je suis même en retard. Et pour commencer, nous allons refaire la pelouse sur la parcelle que je destine à l'agrément de nos hôtes. Ils seront isolés du salon de jardin par une volée de rosiers sur un carré délimité par des arbres fruitiers (le cerisier, le noyer, les pêchers de vignes, qui sont déjà en fleur, soit dit en passant et un massif de bambous). Afin faciliter l'accès à cet espace d'un bon mètre en surplomb de la terrasse, je dois aussi construire un escalier, actuellement en cogitation.
Et la pelouse doit y être dense et caressante, on doit pouvoir, si l'envie nous prend de s'y affaler, sans pâtir d'un caillou ou d'un trou. Les hostilités commencent ce matin, par la location d'un motoculteur. Erwan et Matthieu se sont affrontés à distance, mais d'autres personnes, des hommes toujours, ont un avis assez arrêtés sur ce genre de sujet, dont je pourrais énumérer quelques points épineux.
Cependant, afin de ne pas rentrer dans des détails par trop indigestes, disons que les méthodes diffèrent pour parvenir à un résultat voulu par tous : une terre quasi poudreuse et débarrassée de toutes ses scories, et en particulier des restes de gazon.
Ce matin il pleut
Les minutes passent et des décisions doivent être prises rapidement pour qu'à l'issue du we, le jardin aie pris une nouvelle tournure...
Il faut dire que depuis trois semaines, tondeuses vrombissent et me rappellent à chaque instant que je suis, pour le moment, dans l'incapacité de tondre ma pelouse.
Et l'herbe, comme le reste du règne végétal en cette période, est en pleine croissance. Notre jardin n'est pas loin de ressembler à une prairie. L'herbe y est grasse, elle pousse par touffes, et de nombreuses irrégularités marquent le terrain. Ça a son charme, bien sur, mais avouons le tout de suite : on s'attend quand même plutôt à trouver un jardin entretenu.
C'est pourquoi j'ai décidé de prendre les choses en main. Nous avons défriché cet hiver et tâcher de mettre un peu d'ordre dans la grosse végétation; il importe maintenant de s'attaquer au sol et aux garnitures. Si l'on suit le calendrier, je suis même en retard. Et pour commencer, nous allons refaire la pelouse sur la parcelle que je destine à l'agrément de nos hôtes. Ils seront isolés du salon de jardin par une volée de rosiers sur un carré délimité par des arbres fruitiers (le cerisier, le noyer, les pêchers de vignes, qui sont déjà en fleur, soit dit en passant et un massif de bambous). Afin faciliter l'accès à cet espace d'un bon mètre en surplomb de la terrasse, je dois aussi construire un escalier, actuellement en cogitation.
Et la pelouse doit y être dense et caressante, on doit pouvoir, si l'envie nous prend de s'y affaler, sans pâtir d'un caillou ou d'un trou. Les hostilités commencent ce matin, par la location d'un motoculteur. Erwan et Matthieu se sont affrontés à distance, mais d'autres personnes, des hommes toujours, ont un avis assez arrêtés sur ce genre de sujet, dont je pourrais énumérer quelques points épineux.
Cependant, afin de ne pas rentrer dans des détails par trop indigestes, disons que les méthodes diffèrent pour parvenir à un résultat voulu par tous : une terre quasi poudreuse et débarrassée de toutes ses scories, et en particulier des restes de gazon.
Ce matin il pleut
Les minutes passent et des décisions doivent être prises rapidement pour qu'à l'issue du we, le jardin aie pris une nouvelle tournure...
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