Kong Kloï Cottage, le 9 février
C'est une belle journée ensoleillée, marée haute. Le marnage n'est certes pas impressionnant, mais les presque 2 mètres de hauteur donnent néanmoins un rythme à nos journées. Cependant, mon observation a été altérée par je ne sais quel effet, qui l'a empêché de déterminer le rythme de ces marées; qui ne me semble pas aussi marqué que les 6 heures de nos contrées.
Bref, tout se passe comme si nous étions restés à marée haute aujourd'hui. Une forte brise venant du large nous a apporté fraîcheur et douceur.
On a essayé d'étirer le temps. Les allusions au départ ne sont plus tabous, et il importe maintenant de se faire au plus vite à cette réalité, qui risque d'être assez violente, compte tenu des températures glaciaires que l'on va trouver.
Le départ est fixé à 6 heures demain matin. Pas le temps de perdre du temps,au contraire. En privatisant un minibus, nous partons au plus tôt, avec le secret espoir d'arriver à Bangkok en milieu de journée. Il est convenu que le chauffeur fasse un arrêt à la poste centrale, afin que j'y récupère le colis que j'ai envoyé de Vientiane. Nous serions presque étonnés de le trouver, car l'adresse que nous avons fait figurer sur le colis porte simplement comme mention : Loisel Family, poste restante, central post, Bangkok...
Nous quittons un endroit paisible. La plage n'est pas encore réputée, donc presque uniquement pourvu de guest house et pas encore de resorts. Mister Ti, l'une des figures de la plage ne sera peut-être plus là la prochaine fois. Ce rasta à la vie déjà bien remplie aura peut-être été mis à la porte de la portion de plage sur laquelle il construit son bar, par un propriétaire qui garde tous les droits sur les commerçants qui occupent son terrain.
Il a contribué à égayer mes journées par son sourire communicatif, ses blagues d'un autre age et avec sa musique, qu'il a bien voulu partager pendant deux soirée. A la première occasion, il s'agissait de fêter le premier anniversaire du Cottage. Comme tous les soirs, l'atmosphère est détendue, mais plus festive. Et Mister Ti finit par nous donner un disque, que nous réécouterons certainement, en particulier son titre Pad Thaï, dédié au plat national thaïlandais.
De toute façon...
Mon téléphone est rechargé. J'ai mis quelques secondes à me souvenir de mon code PIN. Il prêt à servir dès que l'airplane se sera posé et arrêté à l'aérogare. Un nombre important de messages et autres sms m'a été signalé. Il est encore temps de le refermer pour deux jours.
Encore un zest de folie à Bangkok, et c'est parti...
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