Klong Koï Cottage, Koh Chang, le 2 février
Ces journées à Angkor ne nous ont pas reposé, loin s'en faut. Nous avons préjugé de de nos forces en imaginant partir directement pour Battambang pour n'y passer qu'une ou deux nuits au mieux. Nous resterons plutôt à Siem Reap une journée de plus. Au programme, balade shopping dans le marché, pizzas !, foot massage avec les poissons pour prendre soin de ses pieds, séance de travail et piscine.
Nous sommes d'attaque le lendemain pour une bonne journée de bus : Siem Reap / Poipet / Thrat / Koh CHang. Environ une dizaine d'heures, au mieux, en partant à 8 heures. La première partie du trajet est marquée par des arrêts totalement injustifiés, si ce n'est au regard de l'intérêt du chauffeur qui a manifestement des accointances avec les boutiques. Au dernier arrêt, l'opération passage de frontière commence. On nous prend nos billets, et à la place, on reçoit de minuscules autocollants portant les initiales de notre destination; et que nous devons coller sur un endroit visible.
Une pluie fine rend la chaussée sale, et quand nous arrivons à Poipet, la ville frontière, nous découvrons un endroit triste et sale. Une activité fébrile semble animer ce carrefour, dont le seul élément remarquable est son poste de frontière. Là, nous devons marcher jusqu'au contrôle des visas. Tout se passe comme si les bus étaient arrivés en même temps, si bien que la queue est énorme. Les gens se pressent, plus ou moins respectueux d'un ordre. La confusion règne. Une fois cela fait, nous passons en zone internationale : une longue portion de route d'environ un km sépare les deux postes. Des casinos et des resorts profitent de l'espace détaxé. Des camions et des charrettes à bras font la navette entre les deux pays. Vides dans un sens, pleins dans l'autre.
Arrivés devant le poste thaïlandais, la queue est encore plus grande, mais fermement délimitée par des barrières.Nous avons été ralentis en laissant Marguerite marcher, et sommes dans les derniers. Deux hommes distribuent les formulaires. En voyant le baby, il nous invite à couper la file et nous retrouver directement dans la salle devant les contrôleurs. Nous le bénissons, tant ces passages marquent une véritable épreuve. Après cela, on peut attendre tranquillement en s'asseyant, que tout le monde soit passé, et, qu'enfin, nous ayons une idée de l'heure à laquelle notre bus partira pour Koh Chang.
Le mini-van dans lequel nous montons avec presque une heure de retard, est comme tous les autres en Thaïlande : optimisés pour la vitesse et gonflés pour la reprise. Toutes les vitres sont opacifiées, le chassis surbaissé et aucun bagage, bien entendu, ne doit dépasser de la carlingue. La route est donc un petit enfer, faite de soubresauts et d'accélérations incessants.
Bien sur, les 10 heures prévues étaient théoriques et même si nous sommes contents d'arriver au ferry, il est déjà 19h30 quand il appareille pour nous débarquer à 21h. N'ayant toujours pas de réservation, je réalise que ça va être un peu plus compliqué : les deux premiers villages se résument à une longue suite d'échoppes et de bars qu'il nous faut impérativement fuir. J'avais opté pour Lonely Beach au sud, mais les backpackers avec lesquels nous terminons notre voyage font bien de m'alerter sur le niveau sonore.
Je décide de les suivre, et nous nous retrouvons finalement dans un petit paradis, au Gu' Bay... grand open lounge sur un jardin agrémenté de bungalows autour d'une piscine, hamacs entre les palmiers. Sauf que à 20/30 ans, c'eut été parfait, mais qu'avec un bébé trop fatigué pour s'endormir, on cherche plutôt le spot vraiment tranquille où tout le monde est couché à 22h...
Ce sera la mission de demain...
Après notre dépression pluvio-neigeuse suivie d'un front sibérien, vous n'imaginez pas le bonheur de nous réchauffer au contact de votre blog! Je me serai bien cachée dans la valise des Désert.... Bises glacées mais chaleureuses. Caro F.
RépondreSupprimer3 jours sans vous lire, c'est trop long.
RépondreSupprimerJ'espère que c'est signe de farniente total.nje pense que c'est mérité pour tout le monde
Bises polaire véronique Leclercq