La Haute Flourie, mercredi soir
Pendant tous ces mois pendant lesquels nous avons attendu d'entrer dans la maison, nous nous sommes figurés que nous étions faits pour elle autant qu'elle était faite pour nous.
J'y passe maintenant plus de 12 heures par jour, et pour le moment, je réalise surtout que cette équation n'est pas si évidente. Il n'est pas si simple d'apprivoiser un tel endroit. En faire le tour prend du temps; il existe des recoins et des tas d'endroits, où, en trois jours, je n'ai pas encore mis les pieds.
J'ai seulement hâte d'y habiter, et d'y recevoir des hôtes. Je sens que nous partageons le même rêve, avec Séverine, de leur passer un agréable moment. Ce sera indubitablement une forme de test pour nous, pour les valeurs que nous voulons partager, et pour la maison... Avec ce qu'elle est et ce que nous commençons à y mettre, est-ce qu'elle va plaire ?
En tout cas, je suis fourbu. Encore une journée passée sur cette grande chambre. J'ai récolté environ 1500 visses en démontant tous les cadres sur lesquels étaient fixés les tissus; j'ai commencé à mettre à jour une énorme poutre en chêne (environ 40 cm de large) et le plancher : en conjuguant la frappe musclée au marteau et la râpe du riflard, on devrait pouvoir s'en sortir. Restera un gros ponçage et, vraisemblablement, le remplacement de deux ou trois planches.
Quoi qu'il en soit, on retrouve une pièce qui, à mon sens, correspond beaucoup plus à la manière de vivre de la maison, même si elle est "moins" confortable. Les moulures, la cimaise, les plinthes patinées par le temps, le plancher qui a vu passer des générations d'amants : c'est beau et c'est beaucoup !
Je vais soigner mes courbatures de ce pas
Ouverture du chantier à 8 heures, allumage du feu et préparation du café pour les présents
Pendant tous ces mois pendant lesquels nous avons attendu d'entrer dans la maison, nous nous sommes figurés que nous étions faits pour elle autant qu'elle était faite pour nous.
J'y passe maintenant plus de 12 heures par jour, et pour le moment, je réalise surtout que cette équation n'est pas si évidente. Il n'est pas si simple d'apprivoiser un tel endroit. En faire le tour prend du temps; il existe des recoins et des tas d'endroits, où, en trois jours, je n'ai pas encore mis les pieds.
J'ai seulement hâte d'y habiter, et d'y recevoir des hôtes. Je sens que nous partageons le même rêve, avec Séverine, de leur passer un agréable moment. Ce sera indubitablement une forme de test pour nous, pour les valeurs que nous voulons partager, et pour la maison... Avec ce qu'elle est et ce que nous commençons à y mettre, est-ce qu'elle va plaire ?
En tout cas, je suis fourbu. Encore une journée passée sur cette grande chambre. J'ai récolté environ 1500 visses en démontant tous les cadres sur lesquels étaient fixés les tissus; j'ai commencé à mettre à jour une énorme poutre en chêne (environ 40 cm de large) et le plancher : en conjuguant la frappe musclée au marteau et la râpe du riflard, on devrait pouvoir s'en sortir. Restera un gros ponçage et, vraisemblablement, le remplacement de deux ou trois planches.
Quoi qu'il en soit, on retrouve une pièce qui, à mon sens, correspond beaucoup plus à la manière de vivre de la maison, même si elle est "moins" confortable. Les moulures, la cimaise, les plinthes patinées par le temps, le plancher qui a vu passer des générations d'amants : c'est beau et c'est beaucoup !
Je vais soigner mes courbatures de ce pas
Ouverture du chantier à 8 heures, allumage du feu et préparation du café pour les présents
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