Puducherry - adresse inconnue sur le canal
Merci à Jeff pour la photo : la bande réunie au complet au départ du Pink House, devant la chambre, avec tout le barda. Vu d'ici, tout ça à l'air bien léger; pourtant nous songeons à renvoyer un gros colis pour nous délester du surplus, sans compter les vêtements que nous avons apportés en trop. Un change suffit, en tout cas pour moi.
Le restaurant typique qui nous attire : "south-indian veg", la plupart du temps, avec un service du matin jusqu'à 11h et un autre ensuite jusqu'au soir. Fréquemment les plats en sauce ne sont servis que le soir après 18h. L'accueil y est toujours sympathique, la nourriture excellente.
On commence par aller se laver les mains; le repas est servi sur des feuilles de bananiers, et l'on retourne se laver afin de se débarrasser des restes qui collent à la main droite.
Du reste cette main finit par porter l'odeur persistante des épices... c'est l'odeur d'ici
L'alternative au restaurant se trouve dans la rue. Les Tchaï Daba offrent des idlis (galettes de riz vapeur) ainsi que des beignets aux légumes qui satisfont notre premier appétit. Pour moins d'un euro, tout le monde a pu se sustenter en plus du thé.
En fin d'après midi, la plage, immense, s'anime. Les gargottes en tout genre s'ouvrent aux promeneurs. En longeant le rivage, nous croisons trois tortues échouées, comme à Puri. On imagine qu'elles ont confondu les sacs plastique avec les méduses ou margattes dont elles se nourrissent.
Merci à Jeff pour la photo : la bande réunie au complet au départ du Pink House, devant la chambre, avec tout le barda. Vu d'ici, tout ça à l'air bien léger; pourtant nous songeons à renvoyer un gros colis pour nous délester du surplus, sans compter les vêtements que nous avons apportés en trop. Un change suffit, en tout cas pour moi.
Le restaurant typique qui nous attire : "south-indian veg", la plupart du temps, avec un service du matin jusqu'à 11h et un autre ensuite jusqu'au soir. Fréquemment les plats en sauce ne sont servis que le soir après 18h. L'accueil y est toujours sympathique, la nourriture excellente.
On commence par aller se laver les mains; le repas est servi sur des feuilles de bananiers, et l'on retourne se laver afin de se débarrasser des restes qui collent à la main droite.
Du reste cette main finit par porter l'odeur persistante des épices... c'est l'odeur d'ici
L'alternative au restaurant se trouve dans la rue. Les Tchaï Daba offrent des idlis (galettes de riz vapeur) ainsi que des beignets aux légumes qui satisfont notre premier appétit. Pour moins d'un euro, tout le monde a pu se sustenter en plus du thé.
Le sourire de ces lycéens correspond bien à l'accueil que nous avons reçu à Madras. Les commerçants n'hésitant pas à nous faire quelques menus cadeaux, une qualité de service comme nous n'en avions pas encore trouvée.
En fin d'après midi, la plage, immense, s'anime. Les gargottes en tout genre s'ouvrent aux promeneurs. En longeant le rivage, nous croisons trois tortues échouées, comme à Puri. On imagine qu'elles ont confondu les sacs plastique avec les méduses ou margattes dont elles se nourrissent.
Malgré notre satisfaction, nous maintenons notre départ pour Pondicherry. Fait exceptionnel, tout se déroule à la seconde près sur le timing imaginé au départ. Le taxi qui vient nous prendre (on oublie le bus de ville) à l'hôtel enclenche le "meter" sans que nous ayons besoin de le réclamer. Nous débarquons trois quarts d'heure plus tard à la gare routière, qui n'a rien à envier aux plus grandes gares ferroviaires. Le hall est immense et innombrable les bus qui vont et viennent à partir des multiples quais de chargement. Nous n'y restons pas plus de 10mn, malheureusement. J'aurais bien aimé prendre le pouls de cet endroit, me laisser porter par le flux des voyageurs, rêver avec les destinations, être saisi par la beauté de tous ces personnages que l'on peut croiser dans ces lieux.
Làs, le contrôleur du bus, tel un camelot, attire les voyageurs au rythme des "Pondy !!" criés à tue tête pour que tout le monde l'entende au dessus de la mêlée.
Les 4 heures qui suivent sont avalées sans problème, malgré l'inconfort. Quelques scènes attirent de temps à autre notre attention, notamment un convoi funéraire. Des volées de fleurs jonchent la route sur son passage. Le chariot sur lequel est allongé le défunt est recouvert de guirlandes florales - les mêmes qui servent aux mariages.
L'arrivée s'avère plus compliquée. Notre guide, vieux de plus de 6 ans, est totalement dépassé. La chaleur nous contraint à prendre un rickshaw pour une première adresse, largement au-dessus de nos moyens. Séverine reste là avec les bagages pendant que nous commençons la quête du lieu idéal.
Ce serait une vraie guest house, et pas un hôtel, donc plutôt une maison familiale. Nous pourrions disposer d'un espace de vie, au mieux avec une cuisine. La situation nous permettrait de tout faire à pieds. Il faut donc rester dans le centre ville, si possible à proximité du quartier français, même si celui-ci ne nous sied guère pour le quotidien. Après deux autres essais infructueux, nous chassons le rickshaw, trop encombrant, et marchons au petit bonheur. Rue de la Bourdonnais, je découvre une guest parfaite. Mais occupée. Le garçon me demande de la suivre, après que lui ai expliqué notre recherche. Notre première destination est trop excentrée, mais sur le retour il s'arrête chez le propriétaire, qui dispose d'un petit appartement qui augmenté de deux matelas, nous conviendra parfaitement.
A 18h30, nous avons trouvé notre hâvre pour la semaine à venir, et pouvons d'emblée commencer notre découverte. Puducherry est une ville à part. Du nord au sud, un canal à l'eau stagnante sépare le quartier français et le quartier indien. Là des avenues proprettes avec des restaurants plutôt chers fréquentés majoritairement par des séniors en villégiature, des antiquaires, des galeries et autres magasins tout beaux. De l'autre coté, l'effervescence reprend. Mais on y voit quand même un Subway, un KFC (qui a fait une entrée en force sur le marché indien), un Pizza Hut. A la nuit tombante, nous fuyons un restau french italian pour aller chercher un byriani.
Tout de même curieux de se retrouver dans un environnement ou le français est commun, ou l'on arpente la Rue Surcouf ou la Rue Mahe de la Bourdonnais; comme si nous étions à la maison...
Ce midi, orgie de bouquets et de calamars, achetés au marché. Exactement l'endroit qui nous séduit et que nous cherchons. Les commerçants n'ont pas fini de nous voir...
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