Vientiane, le
18 janvier.
Dernières
impressions de Vientiane.
L'organisation
du départ prend du temps : les billets pour le sleeping bus,
que nous prenons trop tard (nous n'aurons pas de couchettes du bas,
et devrons nous contenter de celles, en haut, qui sont juste sous la
climatisation), les allers et retour à l'Ambassade du Cambodge pour
les visas, la recherche d'une guest house à Paksé, notre prochaine
destination... et, à tout le moins, passer en revue le contenu du
guide pour se fixer quelques objectifs. Enfin, nous décidons
d'envoyer un colis pour nous alléger. Le prix est suffisamment
prohibitif pour que nous réfléchissions aux alternatives, et à
défaut de le retrouver à la maison, nous allons essayer de
l'adresser en poste restante à Bangkok. Si ça fonctionne, nous
allons perdre environ 20 kg, ce qui n'est pas négligeable.
Les deux
semaines à venir vont être fatiguantes avec des étapes de trois
nuits, au mieux, et beaucoup de transport. Je suppose que nous serons
heureux d'arriver sur les plages de Koh Chang.
Nous aurions pu
rester encore plusieurs jours à Vientiane, tant il est vrai que nous
ne nous sommes peu inquiétés de son intérêt touristique. Malgré
tout, l'appel de la route retentit et nous y succombons d'autant plus
volontiers que les Quatre mille îles, à l'extrême sud du Laos,
Kratie ensuite, après avoir franchi la frontière, puis Siem Reap –
Angkor et Battambang pour finir notre traversée du Cambodge. Autant
de lieux qui font naviguer l'imagination sur les crêtes de l'inconnu
rêvé...
PS :
l'expédition du colis a été très laborieuse. Les agents de la
poste avec lesquels on a vraiment des difficultés de compréhension.
Curieusement, l'alternative concerne uniquement l'avion ou le bateau
(3 semaines!!!) mais pas par la route, ce qui semblerait le moins
long. Les prix sont très élevés, et l'on comprend que de grosses
barrières existent encore pour compliquer les échanges avec
l'extérieur et renchérir de façon outrancière les produits
importés.
Pendant que
Séverine et Hortense profitent d'un Herbal Sauna plus massage, nous
rentrons à la maison avec les garçons et Marguerite, qui ne tarde
pas à s'endormir. Weï (mauvaise orthographe pour le garçon de la
réception – signifiant banane), nous a permis un late check out,
en fin d'après midi,avant de filer prendre le bus.
Les étals d'écorces sont alignés devant le mur de la poste. Ce ne sont pas des condiments mais la pharmacopée traditionnelle laotienne. On y trouve aussi des amulettes, dont certaines représentant un homme et une femme, et devant servir pour influencer le comportement des uns ou des autres, comme un philtre...
En fin d'après midi, nous filons vers le BVO, notre vietnamien favori pour y prendre livraison de sandwichs. L'un des bras de la poussette lâche et nous sommes heureux de trouver la concession Honda, où des mécaniciens vont rapidement réparer ce petit ennui mécanique.
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