Vilaysing Guest house, 19h
La dernière visite au temple était une bonne manière de saluer notre départ. Nous commençons à apprivoiser les gestes de la prière et nous accoutumons à la vie de ces lieux religieux qui sont totalement imprégnés de la vie quotidienne de tout un chacun. Une vie protéiforme y règne, à laquelle nos esprits si pétris de la culture catholique, ont bien du mal à cerner. Tout se passe comme si le temple était une extension de la maison, avec la simplicité des gestes et de l'accueil qui l'accompagnent.
Quoi qu'il en soit, une fois servis les petites portions de riz et les bouteilles d'eau, la lumière s'éteint. Il est 21h; nous partons pour un long trajet de 11h. Tout le monde n'a pas bien dormi, loin s'en faut. En qui me concerne, j'ai sans doute eu ma plus longue nuit de sommeil depuis le début du voyage, même si elle fut quelque peu hachée.
Nous arrivons sous un soleil de plomb; il est à peine 8 heures, et je me demande comment nous allons faire pour effectuer un aller retour à Champassak dans la journée, si la chaleur nous écrase déjà en début de matinée.
Nous trouvons rapidement une guesthouse, propre, dotée d'une chambre familiale suffisamment spacieuse pour nous 6 et bon marché; la douche tiède est savoureuse, avant une bonne soupe, qui finit de nous revigorer. Làs, mon programme est déjà à l'eau : la sieste est impérative, et nous n'aurons pas le temps d'aller visiter le vieux temple Siam de Champassak. Je peste un peu car la ville n'offre a priori aucun attrait, si ce n'est par son atmosphère "tranquille". Une fois marguerite réveillée, nous quittons l'hotel avec Vincent, Christelle et leurs deux garçons, qui ont effectué leur voyage sur le thème de l'école. Vincent étant photographe, je recommande vivement la visite de leur blog.
Le retour est plutôt scabreux. Nos compagnons de route ont retrouvé des amis, et, en rentrant de leur diner, l'un des enfants casse la poignée de porte. Le dialogue s'envenime avec la tenancière, qui est passablement ivre. Le ton monte suffisamment, pour qu'un homme, son père probablement, arrive à notre étage avec un coupe coupe en menaçant Christelle. Il faut dire qu'il ont passé l'après midi à s'abreuver, et qu'ils sont dans un état lamentable. Bien sur, ils quittent leur chambre et nous les accompagnons pour trouver un nouveau lieu où dormir.
Nous avions formé le projet de passer la journée à moto demain pour visiter le plateau des Boloven... Nous laissons tomber. Plus vite nous aurons quitter Paksé, mieux je me sentirais.
Direction les Quatre mille Iles
Merci beaucoup pour cet article. Nous vous remercions aussi pour votre soutien. La nuit a été un peu difficile pour nous, nous espérons qu'elle aura été bonne pour vous. Nous n'avons pas eu le courage de partir ce matin, la chaleur et la fatigue ayant agis comme une chape de plomb sur nos épaules. Nous avons donc fait la sieste aujourd'hui et nous descendrons demain pour les 4000 iles. Peut-être pourrons-nous nous croiser à nouveau. Nous serons aussi heureux de quitter Paksé. Encore merci pour votre soutien.
RépondreSupprimerChrystelle, Vincent et les garçons.
www.ecole-autour-du-monde.fr